Le street a(rt)nniversaire du Comoedia
Le street a(rt)nniversaire du Comoedia

Le street a(rt)nniversaire du Comoedia

L’espace d’art Le Comoedia a cinq ans. Un anniversaire qu’il dédie au street art avec 199 oeuvres de 16 artistes exposé. A voir jusqu’au 27 Juillet. 

 

« Un street a(rt)nniversaire » s’amuse Adeline de Monpezat, directrice du Comoedia. C’est le titre de la nouvelle exposition présenté dans l’espace d’art contemporain jusqu’au 27 Juillet. « Un jeu de mots de contraction qui résume bien ce que nous sommes devenu en cinq ans ».

Des oeuvres 

Le titre n’est donc pas choisi au hasard parce qu’en cinq ans le comoedia s’est effectivement positionné comme la première galerie de street art en Bretagne. Il ne faut pas oublier que Brest est un spot de graffiti, de graphs et de street art depuis 1980 notamment grâce à Paul Bloas. Ce fut une plongée dans un univers inconnu pour Adeline de Monpezat « La première qui m’a fait confiance c’est Miss Tic, qui n’est plus là aujourd’hui malheureusement. Elle m’a ouvert beaucoup de portes ». L’exposition montre 199 oeuvres. « Je n’ai pas réussi à faire 200 », plaisante la directrice. Avec la volonté que l’Art soit accessible à tous. L’éventail des prix va de 39 à 12 000 euros. Pour bien marquer le coup de cet anniversaire, certains artistes ont réalisés des oeuvres significatives et originales autour de Brest ou du Comoedia. Autre surprise, ils ont aussi customisés leurs outils de travail iconique, « la bombe aérosol qui symbolise la liberté de l’art et de la rue ». Des visites guidées sont également prévues. Il y en a pour tous les goûts, toutes les tendances et les sensibilités sont représentées. Quelques coups de coeur : Le port de Brest de Kouka, Rue de Brest de Cost, Comoedia de Tarek et le travail de dessin et d’installation de Levalet.

Une belle renaissance

Cette exposition confirme la belle renaissance en galerie d’art du Comoedia, lieu laissé à l’abandon pendant presque 30 ans. Après sa réhabilitation, 15 expositions-ventes, plus de 38 000 visiteurs, 112 artistes exposés dont 39% de femmes, la galerie continue son ascension. « C’était un pari osé » reconnait celle qui ne vient pas du sérail. « Il est gagné grâce à la qualité des oeuvres. » Vision d’Afrique et Néo-Japonismes, par exemple, feront date dans l’histoire de la galerie. En revanche, économiquement, le bue n’est pas encore atteint. Adeline de Monpezat rappelle que le lieu est une galerie d’art contemporain qui n’est ni un musée ni une institution publique subventionnée. « C’est un établissement commercial qui a pour vocation de vendre les oeuvres des artistes, qui vivent peut-être d’amour mais pas d’eau fraîche conclue-t-elle sur une note plus légère C’est une bataille quotidienne. » 

Jusqu’au 27 Juillet au Comoedia, 35 Rue du Château à Brest / Ouvert du Jeudi au Samedi de 14h à 18h / Prochaine visite guidée avec Tarek Samedi 1er Juin de 11h à 12h30, inscription sur artcomoedia.fr / Tarif : 12 euros

Lien de l’article original : https://brest.fr/sites/default/files/media/document/2024-04/Sillage%20265.pdf

 

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