L’exposition-vente de la galerie de la rue du Château rassemble les œuvres de 18 artistes, représentatifs des mouvements post pop art. Focus sur trois d’entre eux.
Pop ! C’est le bruit du pop-corn qui danse dans la casserole, des bouchons de champagne qui sautent les soirs de gala. Le pop art, c’est aussi ça, la fête, les bulles qu’on éclate, « l’arrivée de quelque chose qui va faire bouger le monde de l’art », résume Lucille Fontaine, responsable du Comœdia. Pop, popular… Voilà un courant qui vient de la rue et s’est frayé un chemin dans les plus hautes sphères, en gagnant ses lettres de popularité de manière pérenne. À l’espace d’art de la rue du Château, dans l’exposition New pop, 18 artistes défendent des mondes de couleurs explosives, avec un mot d’ordre, l’audace.
Vincent de Monpezat vient du Relecq-Kerhuon. « C’est un artiste qui ne fait pas de distinction entre le travail de la sculpture, celui du design et de l’architecture », analyse Lucille Fontaine. Ses tétrapodes en sont un exemple, entre les jeux de construction des enfants et le rappel des brise-lames. Un ancrage original dans un territoire.
Un peu plus loin, l’univers de Tiwan, le benjamin de l’exposition, né en 1989. C’est sa première exposition professionnelle. La semaine, il est tatoueur à Rennes. À côté de ce métier passion, il réalise des encres sur papier « qu’il rehausse très souvent de café », précise encore Lucille Fontaine. Ce sont ces œuvres, dans un style old school, qui sont présentées ici. Du rouge, du jaune, du bleu pour parler d’aventures, « de voyages en mer, de découvertes, de sirènes, de cartes de tarot… »
Un univers ébouriffant Tiwan propose aussi des œuvres composées des calques que l’on pose sur la peau des personnes à tatouer. Il fait partie de l’underground pop.
Le Quimpérois Yannick Michelet peint à partir d’affiches d’enseignes commerciales qu’il récupère ici et là. On retrouve tout ce qui fait le pop art, les messages sur la société, les super-héros, les personnages de culture populaire, comme Captain America ou Mickey. « Une apparence de cacophonie où s’entre-choquent diverses icônes du cartoon », selon les propres mots de l’artiste.
D’autres surprises attendent le visiteur. Il suffit de se laisser happer par l’univers ébouriffant du pop art et de ses déclinaisons contemporaines