Déjà la 15e édition. Le Brésil à l’honneur et le jeune public chouchouté. Au musée des beaux-arts de Brest (Finistère), la fête a été belle. Dans les galeries aussi.
Mathilde Pigallet, en charge des publics et des collections, est ravie. « Ce sont les classes qui ont ouvert le bal entre 17 h et 19 h. Des présentations de projets d’élèves, menés toute l’année avec le musée, principalement autour du Brésil, un thème qui s’est avéré fédérateur. Ils se sont énormément investis. »
Les familles ont répondu au rendez-vous et sont venues avec les frères et sœurs. « Un public très familial. Des tout-petits aux adultes. » De quoi, en effet, réjouir l’équipe du musée qui a ouvert pour la première fois ses portes à 17 h et non 18 h comme d’habitude, pour permettre à ce jeune public d’être bien accueilli. Une initiative unique en son genre qui n’a pas manqué d’être remarquée et a fait son effet. On n’est jamais trop jeune pour apprivoiser les musées…
La grande et riche exposition Bois Brésil s’est donc achevée ce week-end. Il fallait que ce soit avec les honneurs. Outre les remarquables travaux des élèves, des ateliers animés par Kuuutch attendaient les volontaires.
Badges do Brasil et fanions brésiliens ont fait recette. Sans oublier les fanfares de Vivre le monde et des capoeiristes venus faire découvrir des sons, des musiques et des danses afro-brésiliennes. Tous les visiteurs ont vibré aux couleurs du Brésil sans bouder leur plaisir.
On retiendra encore l’investissement de tous, des Amis du musée à tous les membres de l’équipe, qui ont donné sans compter pour que la fête soit belle et que tout le monde puisse dire « O que calor ! » comme y invitaient les visites-éclair.
Les galeries aussi
Du côté des galeries, on n’est pas non plus en reste. Beaucoup d’énergie et de visiteurs.
Au Comœdia, baptême du feu réussi pour cet espace dont la nouvelle vocation s’est tournée vers l’art. Les Brestois se sont appropriés les lieux et les œuvres avec bonheur. Qu’ils soient nostalgiques, curieux ou amateurs.
« Quand on a ouvert à nu, pendant trois semaines en mars », rappelle Lucille Fontaine, responsable de cette galerie un peu particulière, « on a eu plus de cinq mille visiteurs, trois après-midi par semaine seulement ».