Brest, sous le signe de l'Afrique au Comœdia
Brest, sous le signe de l'Afrique au Comœdia

Brest, sous le signe de l’Afrique au Comœdia

Tout le mois de juin, Brest est à l’heure africaine. Le Comœdia mais aussi Passerelle et le cinéma Les Studios rendent hommage à ce continent à travers des conférences, des expositions, des déambulations artistiques ou la diffusion de films en avant-
première.

Le Comœdia a ouvert les festivités avec une conférence culturelle : « Gèlèdè, Masques et Magie », proposée et animée par Jean-Yves Augel, expert de la culture Gèlèdè, le jeudi 10 juin. Cette conférence a permis de découvrir et de mieux comprendre la culture et les rites contemporains de cette société qui puise ses racines dans la religion animiste du culte vaudou entre Nigeria, Bénin et Togo.

À Passerelle, aux Studios, et en ville

Dans le cadre d’Africa 2000, Passerelle présente « Là où est la mer », une exposition collective d’art contemporain qui a débuté vendredi 11 juin.

Mercredi 16 juin, à 20 h, le film Les femmes du pavillon, de Mohamed Nadif, sera présenté en avant-première au cinéma Les Studios.

Des déambulations artistiques du performeur kinois Eddy Ekete dit « l’homme canette » auront lieu dans la ville, jeudi 17 juin à 15 h depuis la place Wilson, vendredi 18 à 16 h depuis le centre Passerelle, et samedi 19 à 15 h, au départ du Comœdia.

Les Studios proposeront également deux films en avant-première. La nuit des rois de Philippe Lacôte, jeudi 17 juin, à 20 h, en présence du réalisateur, et Système K, de Renaud Baret, samedi 19 juin, à 20 h, avec une intervention-débat d’Eddy Ekete.

L’exposition Visions d’Afrique qui a débuté le 15 janvier 2021 se prolonge au Comœdia jusqu’au 24 juillet. Elle réunit 28 artistes africains, franco-africains et français, autour de 150 œuvres plurielles proposées à la vente. Du street art au pop art, en passant par la sculpture, la peinture, la photographie, la gravure et le collage, cette exposition met à l’honneur des points de vue et la variété de créations des artistes invités. « Les arts premiers sont grandement appréciés, mais l’art africain actuel est largement méconnu et souvent empreint de clichés, explique Adeline de Monpezat, directrice du Comœdia. Il n’existe pas un art africain uniforme et homogène, mais une diversité d’artistes qui possèdent chacun leurs techniques, leur sensibilité et leur imaginaire. »

 

Retrouvez cet article en intégralité sur le site du journal Ouest-France

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