Peintres, sculpteurs, street-artistes… PopArt & collage
Du Street Art au Pop Art en passant par la sculpture, la peinture, la photographie, la gravure et le collage, cette exposition au Comœdia met à l’honneur la multiplicité des points de vue et la variété des créations des artistes invités. A travers cette ligne artistique, Adeline de Monpezat, souhaite changer le regard et notre vision occidentale : «notre œil et notre esprit ont été formés depuis le début du XXe siècle dans le sillage des cubistes à l’art dit primitif, c’est-à-dire à considérer des pièces sacrées et traditionnelles pour leurs formes et non pour leurs fonctions. Les « arts premiers » sont grandement appréciés, mais l’art africain actuel est largement méconnu et souvent empreint de clichés. Il n’existe pas un art africain uniforme et homogène, mais une diversité d’ artistes qui possèdent chacun leurs techniques, leur sensibilité et leur imaginaire ».
Des artistes de renoms
Parmi les artistes, certains appartiennent au mouvement de la peinture populaire comme Pierre Bodo, Bodo fils et Franklin MBungu. D’autres évoluent dans ceux de l’art urbain, du néo Pop Art tels Kouka Ntadi, 13 Bis, Fred Ebami. Plusieurs sont des artistes internationalement reconnus comme Almighty God, Chéri Chérin, Soly Cissé ; sans oublier les incontournables de la scène contemporaine comme le photographe Benjamin Deroche ou Leslie Amine.
Au Comœdia les sculpteurs sont aussi mis en valeur avec Jean-Yves André, Eulogé Glélé, Vincent de Monpezat, Bienvenu Nanga, Marc Piano et Abou Traoré. L’exposition propose une importante diversité des thèmes abordés et des messages qui relient tous ces artistes à l’ Afrique : Gopal Dagnogo , Loïc Madec pour les scènes de la vie quotidienne, Thomas Godin, Jean-Bernard Susperregui et Willliam Adgété Wilson pour la mythologie.Quant à Shula Mosengo et aux artistes de la peinture populaire du Congo, ils s’ intéressent davantage à représenter leur vision sociétale et politique de leur pays.
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