L’adolescence de Julia Forma est fortement marquée par la scène bouillonnante du graffiti toulousain. Comme beaucoup d’artistes de la rue, elle commence par le graffiti et en 2006, elle intègre le crew SGX uniquement composé de filles.
Ayant mis de côté le graffiti, elle se consacre depuis plusieurs années au figuratif en tant que collagiste et muraliste. Le sujet de la street artiste est la Femme. Qu’elle soit une icône (Frida Khalo, Edith Piaf…) ou anonyme, Julia Forma rend hommage à l’éternel féminin.
Le tableau « Dualité II » fait parti de la série « Boudoir Moderne, cette fameuse pièce dans laquelle les femmes se retrouvaient au XVIIIème siècle pour échanger leurs secrets » nous confie l’artiste. De plus, « je dédie cette série aux femmes de ma vie : à ma grand-mère, à ma mère, à ce lien inconditionnel, à mes amies, à mes sœurs, à notre soutien, aux battantes, aux combattantes de tous les pays, aux femmes fortes et icônes ».
Julia Forma, Dualité II , pièce unique
Les quatre femmes et la mort
Julia Forma qui ne travaillait qu’en noir et blanc ressent l’irrépressible besoin de peindre en couleur durant le premier confinement en 2020. L’œuvre « Les quatre femmes et la mort » agence 4 couleurs et 4 femmes enlacées dans une composition géométrique et figurative dont les courbes font naître des liens de bienveillance et de complicité.
Julia Forma
C’est un peu d’elle que la street artiste offre à découvrir dans ses œuvres figuratives, faisant naître un ressenti chez le spectateur. Comme une preuve d’amour, un hommage à l’éternel féminin, créant ainsi une icône.
Artiste en perpétuelle évolution depuis maintenant de nombreuses années, elle inscrit avec finesse et puissance son ressenti et aime expérimenter de nouvelles matières.
Découvrez l’interview exclusive de la galerie d’art Le Comoedia