Albert Mérour, la (re)découverte d'un artiste majeur

Albert Mérour, la (re)découverte d’un artiste majeur

La (re)découverte d’un artiste majeur

La Galerie d’art Le Comoedia propose une exposition atypique d’un artiste brestois méconnu, Albert MÉROUR du samedi 30 juillet au samedi 13 août, du mardi au samedi, de 14 heures à 18 heures. Fait inédit, c’est la première fois que la galerie présente des oeuvres sans aucune vente. Retrouvez dans cet article les huiles sur toile exposées :

 

Portrait d’un Fennec, 1966. Huile sur toile, 131 x 163 cm, pièce unique.

 

L’Enfant Monette, 1966. Huile sur toile, 115 x 190 cm, pièce unique.

 

Borivage, 1966. Huile sur toile, 130 x 190 cm, pièce unique.

 

Même les vieux cons voleront, 1966. Huile sur toile, pièce unique.

 

La Noire, 1966. Huile sur toile, 130 x 195 cm, pièce unique.

 

 

 

 

Coeurapace, 1967. Huile sur toile, 92 x 118 cm, pièce unique.

Les fabricants d’armes, 1967. Huile sur toile, 195 x 98 cm, pièce unique.

Les folles nuits du grand Albert, 1967. Huile sur toile, 190 x 130 cm, pièce unique.

 

Point Pacte, 1967. Huile sur toile, 130 x 162 cm, pièce unique.

 

L’Epine Solaire pèse le fou père, saison 1, 1968. Huile sur toile, 130 x 195 cm, pièce unique.

L’Etai, saison 2, 1968. Huile sur toile, 115 x 195 cm, pièce unique.

 

L’O-tonne, saison 3, 1968. Huile sur toile, 154 x 193 cm, pièce unique.

Magritte est au Mexique, 1968. Huile sur toile, pièce unique.

Homme ! , 1969. Huile sur toile, 195 x 160 cm, pièce unique.

Au Royaume de la Quintessence, 1969. Huile sur toile, 100 x 80 cm, pièce unique.

La Cabane aux joies, 1969. Huile sur toile, 190 x 100 cm, pièce unique.

Le Livre du Secret est dans l’équilibre de la balance, 1969. Huile sur toile, 160 x 130 cm, pièce unique.

L’écrin d’écart, 1970. Huile sur toile, 130 x 160 cm, pièce unique.

Les Dieux et les Mères, 1970. Huile sur toile, 98 x 196 cm, pièce unique.

Sougamelisme Jo, 1970. Huile sur toile, 160 x 190 cm, pièce unique.

Le Cerveau de l’Homme, 1972. Huile sur toile, 162 x 130 cm, pièce unique.

 

Je mâche une machine, 1972. Huile sur toile, 98 x 130 cm, pièce unique.

Nos Ancêtres sont délicieux, 1972. Huile sur toile, 114 x 146 cm, pièce unique.

La Résurrection des Angles Morts, 1972. Huile sur toile, 195 x 160 cm, pièce unique.

Maison du Mort, 1973. Huile sur toile, 98 x 131 cm, pièce unique.

La Chasse Spirituelle, 1984. Huile sur toile, 130 x 160 cm, pièce unique.

 

Le Ring, 1986. Huile sur toile, 135 x 165 cm, pièce unique.

Tête Rouge I (autoportrait), 1964. Huile sur toile, pièce unique.

 

 

Portrait femme cheveux roux, 1963. Huile sur toile, 73 x 92 cm, pièce unique.

 

Biographie de l’artiste

Albert MÉROUR naît en 1942 à Plomodiern et décède en 2001 à Nantes. Artiste prolifique, auteur d’une centaine d’œuvres, Albert MÉROUR était à la fois poète et peintre, acteur majeur de la scène surréaliste brestoise, à partir de la fin des années 1960.

Après une formation en tant qu’étudiant libre au Beaux-Arts de Brest, Albert MÉROUR réalise sa première exposition, en 1966, dans la cité du Ponant. Ses premières toiles sont considérées par son frère, le poète Hervé MÉROUR, comme d’inspiration fauviste. En cette fin des années 1960, une véritable effervescence artistique naît à Brest, portée par les étudiants des Beaux-Arts et notamment, les membres du groupe surréaliste brestois : Suzanne BESSON, Xavier VASSEUR, Georges ROUSSEL, Jean-Philippe DOMECQ, André CARIOU ou encore Jean-Yves BRELIVET.

L’œuvre d’Albert MÉROUR évolue et prend un tournant plus dadaïste dans les années 1970, avec la création du jeu d’énonciation poétique « Illo Mollo ». Le peintre s’éloigne quelques temps de la peinture pour se consacrer à la poésie et au groupe Phases. Ce mouvement artistique, né dans les années 1950 autour d’une revue éponyme, lient entre eux des peintres, des poètes et des écrivains européens et latino-américains. Différentes expositions sont organisées, en Belgique, en Pologne, en France ou en Yougoslavie.

Albert MÉROUR produit énormément, utilisant une palette de couleurs extrêmement riche. Son geste formel combine courbes déliées et entrelacs, donnant ainsi un effet d’optique magnétique à sa peinture. Conjointement au développement de sa recherche poétique, les toiles de l’artiste deviennent plus personnelles, témoins d’une véritable introspection : l’esprit humain ainsi que les notions de vie et de mort deviennent des thématiques prépondérantes. Albert MÉROUR a toujours tenu à exposer toutes ses toiles simultanément et donc à ne jamais les vendre ou faire partie du marché de l’art. Cette position explique la méconnaissance que nous avons aujourd’hui de son travail, à redécouvrir à la galerie d’art Le Comœdia.

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